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La troisième révolution des DSI

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Après la révolution du Client Serveur et celle du Mainframe, la troisième révolution technologique est en marche. Elle conduit à une nouvelle forme de diffusion et de consommation de l’informatique. Celle-ci pénètre dans tous les aspects de la vie courante et professionnelle. On parle de « transformation numérique ». Le Directeur des systèmes d’information (DSI) voit sa relation aux utilisateurs fortement impactée. Dans ce contexte, il doit plus que jamais asseoir son rôle de garant de la cohérence et de la sécurité des systèmes d’information.

Conjuguer liberté et sécurité. Le DSI se retrouve aujourd’hui confronté à un paradoxe : il veut être proche des métiers en leur apportant valeur ajoutée et réactivité, mais doit veiller à ne pas créer une architecture informatique incohérente. Or, les interactions entre les systèmes d’information de l’entreprise, et internet, se sont accrues : l’espace informatique intègre désormais des informations et des applications contenues soit au sein, soit à l’extérieur de l’entreprise. La portabilité de l’informatique sur de nouvelles plateformes technologiques s’est développée : les utilisateurs accèdent au réseau de l’entreprise à tout moment et grâce à une multitude d’équipements mobiles (comme les smartphones), ou d’équipements nomades (comme les tablettes). Le DSI doit donc innover et démontrer son agilité, tout en assurant à la fois la sécurité et la gestion des infrastructures déjà en place, en optimisant leur fonctionnement et en réduisant les coûts. Il est notamment souvent prisonnier d’investissements à long terme engagés il y a quelques années – comme par exemple, la mise en place et le déroulement d’une roadmap ERP. Ce projet pèse sur ses moyens informatiques et l’empêche de s’approprier les nouvelles technologies répondant aux besoins des utilisateurs. Or, il devrait se concentrer d’avantage sur l’intégration de services de plus en plus externalisés (cloud, offshore…).

En effet, le software on demand se développe. La transformation numérique génère de nouveaux besoins pour des utilisateurs issus de la génération numérique et très à l’aise avec les outils informatiques qu’ils apportent au sein de l’entreprise. Ils ont presque systématiquement un mobile, parfois une tablette. Pour leurs besoins personnels, ils sont habitués à consommer de l’informatique. Ils sont donc amenés à voir et réfléchir seuls sur la façon d’utiliser ces nouveaux dispositifs qu’ils adaptent à leur cadre de travail. Plus expérimentés qu’avant, les utilisateurs sont aujourd’hui moteurs. Capables de choisir des solutions plus performantes que celles fournies par la DSI, ils imposent leur choix d’équipements. Ils deviennent même les consommateurs directs, quelquefois sans intermédiaire, d’applications informatiques qu’ils achètent à un éditeur de solutions de type cloud.

Pour le DSI, cette troisième révolution complique la maîtrise de l’usage des nouvelles technologies par les utilisateurs. Ainsi, pour réussir à obtenir l’équilibre entre ses préoccupations techniques et les besoins des utilisateurs, le DSI doit ouvrir un dialogue plus souple avec eux. En tant que garant des systèmes d’information, il doit alerter les utilisateurs sur les conséquences de leurs nouveaux usages en termes de coûts, de sécurité et de conformité à la loi. Mais il doit aussi pouvoir leur offrir des solutions efficaces.

En appui au DSI, la Direction générale joue le rôle de l’arbitre. Elle définit les responsabilités du DSI et doit être en mesure d’alerter les utilisateurs sur les avantages et les inconvénients à haut risque de ces nouveaux outils.

Si vous êtes intéressé par ce sujet, ou que vous rencontrez ce type de problématique, n’hésitez pas à me contacter.


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